(...) La recherche montre bien qu'il faut agir tôt, dès l'école maternelle et le début de l'école élémentaire, pour apporter une aide efficace aux élèves. Il manque du temps d'apprentissage individualisé pour les
élèves les plus faibles. Il s'agit d'une question de choix
politiques. On pourrait par exemple réduire fortement la taille des
classes dans les zones défavorisées. Cela ne coûterait pas plus
cher que le dispositif Plus de maîtres que de classes
et ce serait sans doute plus efficace. A la décharge du
gouvernement, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, si
les enseignants avaient accepté de rester plus longtemps à l'école,
avec notamment une pause plus longue le midi, une meilleure
articulation entre temps scolaire et périscolaire aurait sans
doute été possible. Mais avec quelle contrepartie ?
Bien sûr,
l'une des clés de la réussite repose sur l'organisation de la classe en
petits groupes. Ce n'est pas suffisamment le cas aujourd'hui.
L'article sur l'emag de l'éducation